Football : faire barrage à l’extrême droite dans les stades bretons
Enquête en 4 épisodes, Basta, septembre 2025
Le hooliganisme d’extrême droite a fait son apparition au sein des tribunes bretonnes, tentant de s’infiltrer dans les associations officielles de supporters. Il compte déjà plusieurs agressions violentes à son actif dans les stades comme en dehors. Une enquête en quatre épisodes.
Quand le hooliganisme d’extrême droite s’incruste dans les tribunes du foot breton
Des groupes de hooligans d’extrême droite se rendent de plus en plus visibles lors des matchs de Rennes et Guingamp (Côtes-d’Armor). Ces tribunes deviennent un vivier pour des groupuscules identitaires qui participent aussi à des actions violentes dans la rue.

Les tribunes de Rennes et Guingamp, autrefois antiracistes, basculent-elles à l’extrême droite ?
Les supporters ultra de Rennes et Guingamp sont-ils en train de perdre leur ADN antiraciste ? Comment des tribunes plutôt à gauche deviennent-elles poreuses aux idées d’extrême droite ? Basta! raconte cette bascule.

« Street-fights », symboles néonazis et violences racistes : le monde sinistre des hooligans
Lors des matchs de foot, au sein des tribunes populaires, il s’agit de ne pas confondre « ultras », les supporters les plus fervents qui animent le stade, et « hooligans », adeptes de la violence et des idées xénophobes. Comment les reconnaître ?

Endiguer la montée de l’extrême droite dans les tribunes : quelles solutions ?
Face à la présence de hooligans d’extrême droite dans les tribunes des stades de foot bretons, les réponses des clubs de Rennes et Guingamp demeurent timides. À Brest, les supporters anti-racistes se chargent de faire barrage.
Les journalistes ayant réalisé cette enquête ont choisi de la signer sous pseudonyme pour des raisons de sécurité et afin de prévenir toute forme de harcèlement sur les réseaux sociaux, pratique dont sont particulièrement coutumiers les militants et comptes d’extrême droite. Basta! aurait préféré que chaque journaliste contributeur puisse revendiquer cette enquête et participer à d’éventuels débats à son sujet. Ce n’est malheureusement pas possible dans le climat politique actuel.
Les journalistes de cette enquête ont mené des entretiens auprès d’une dizaine de témoins directs, ils se sont plongés et ont fouillé les comptes, forums et réseaux sociaux d’organisations et de membres du hooliganisme breton. Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas publier l’intégralité des contenus de ces publications numériques.
