Le handicap- un mal-pensé des politiques publiques

Contribution de Audrey Hénocque, CLHEE, février 2023

 » L’ONU demande à ce que les 12 à 15% de personnes handicapées de nos sociétés aient les mêmes droits fondamentaux que les autres personnes, résumés en trois combats :

  1. L’accessibilité universelle. Les établissements français, publics comme privés, recevant du public devraient tous être accessibles depuis 2015. Faire les magasins ou se restaurer en centre-ville permet de se rendre compte que la loi est allègrement bafouée.
  2. La vie autonome : que les personnes handicapées puissent vivre où elles le souhaitent, entourées des personnes qu’elles choisissent. La France bat tous les records d’institutionnalisation des personnes handicapées. Beaucoup sont enfermées dans des institutions spécialisées au lieu de pouvoir vivre dans un logement ordinaire avec les aides humaines et techniques dont elles ont besoin.
  3. La représentation des personnes handicapées par elles-mêmes, résumée par le slogan militant « Jamais rien sur nous, sans nous », tandis qu’en France, la parole des personnes handicapées est confisquée par les institutions gestionnaires d’établissements médico-sociaux.

Pourquoi, dans la patrie des Droits de l’Homme, une des premières puissances du monde, les personnes handicapées sont-elles discriminées et ségréguées à ce point ?  Dans le champ de la décision politique, nous constatons deux problèmes entremêlés :

  • il y a trop peu de personnes handicapées parmi les décideurs,
  • la classe politique ne connaît pas les besoins et aspirations des personnes handicapées.

Pour chacun de ces deux points, cet article expose les difficultés et solutions à mettre en place.  » 

Texte complet sur le site du Collectif Lutte et Handicaps pour l’Égalité et l’Émancipation (CLHEE)

 

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